DERNIER VOYAGE

DE RIDE4DUST
  • Le Ravin “El RAVIONO del TET”

    Voyager seul implique forcement des épreuves à surmonter. C’est bien sur le TET ESPAGNE partie nord-est que j’expérimente ma première vrai galère en moto et j’ai bien cru devoir la laisser sur place pour aller chercher de l’aide dans un village “voisin”. La 1ère photo indique clairement une difficulté, passage étroit raviné sur le coté […]


  • L’instant le plus heureux d’une vie humaine est le départ vers une terre inconnue. Alors la WAW c’est quoi ? Une journée = un défi. Entre accumuler des kilomètres, du dénivelé, passer chez un distributeur KTM ou bien rider avec des amis. J’accomplis toutes les étapes et c’est avec surprise que je vois mon nom apparaître […]


  • ON S’HABILLE ?

    PROTECTIONS Ci dessous, une petite idée de ce qu’on porte comme matériels de protections durant nos trips moto : VETEMENTS Ensuite en ce qui concerne les couches de vêtements généralement en sortie journalière on va utiliser de l’équipement d’enduro classique mais en voyage nous allons principalement utiliser un pantalon style randonnée avec des poches latérales et […]


  • ON BRICOLE ?

    L’OFF-ROAD ayant tendance à nous rapprocher du sol plus souvent que la route. Il est nécessaire d’emmener avec soit lors des sorties à minima une trousse à outils et quelques accessoires de réparation qui permette de ne pas se retrouver bloqué après de petites chutes. OUTILLAGE Cela dépend énormément de votre moto, le meilleurs conseil […]


  • ON TRANSPORTE ?

    MOSKO RECKLESS 80L (V3) Pour notre utilisation se sont les meilleures sacoches pour le voyage à moto en off-road. Certes elle ne sont pas antivol bien que vous pouvez faire passer un câble métallique entre toutes les parties pour les sécuriser à la moto. Je vous entend déjà, oui elles sont chers. Il faut compter […]


  • ON DORT ?

    TENTE Tente VAUDE HOGAN XT auto portante avec une grande abside (surtout haute). Elle se monte tente intérieure à l’abri de la pluie et peut être montée double-toit seul. Le diamètre assez élevé des arceaux lui confère une bonne stabilité au vent. Certes ce n’est pas une ultra-light mais son abside est un parfait refuge […]


  • ALPES EN ETE

    Comme il est de tradition lorsque nous prévoyons d’aller voir Jérémy aka FRENCH_ENDURO_TRIP sur Instagram, nous passons par les Alpes. Cette fois ci en été, pour pouvoir accéder à toutes les pistes. Des paysages somptueux, des traces magnifiques que nous avons récupéré sur Wikiloc puis retravaillé via VisuGpx. En Résumé Période : Début Juillet Motos : KTM […]


ARTICLES RECENTS
19 janvier 2023SOLO TRIPL’instant le plus heureux d’une vie humaine est le départ vers une terre inconnue. Alors la WAW c’est quoi ? Une journée = un défi. Entre accumuler des kilomètres, du dénivelé, passer chez un distributeur KTM ou bien rider avec des amis. J’accomplis toutes les étapes et c’est avec surprise que je vois mon nom apparaître en tant que gagnant sur le site de la WAW au jour des résultats. Assez fou car nous étions plus de 2000 participants et c’est en checkant mes mails que la stupéfaction grandit… Rendez-vous pour un appel vidéo le 19 juillet avec Eliott Arnold et Andreas Gklavas soit deux grands noms de la société KTM en marketing et communication. Le jour J, ils m’annoncent que j’ai gagné l’unique expérience d’assister au lancement de leur gamme Adventure 2023 et donc de la nouvelle KTM 890 ADVENTURE. Cela bien sûr accompagné du gratin des journalistes Européens et d’autres gagnants comme moi. Le départ Quelle expérience de fou furieux… tout est pris en charge par KTM. Voyage en avion jusqu’au Portugal où se déroule l’évènement. Arrivé à l’aéroport un chauffeur m’attend avec une grosse pancarte KTM et mon nom dessus… J’ai l’impression d’être un professionnel et même d’être atteint du syndrome de l’imposteur ! C’est 1h de route plus tard qu’on arrive dans un hôtel de luxe 5 étoiles. Hop je pose les valises il est 16h et j’ai deux heures à tuer avant le check-in de l’évènement et la présentation presse. Beaucoup trop excité, je prépare toutes mes affaires pour le lendemain et je profite de la vue de l’hôtel sur l’océan. Arrive le moment du check-in, on remplit donc tous un papier qui dit simplement que si on détruit une moto on devient des esclaves à vie pour les Autrichiens… Très bien, je n’en demande pas moins. On se fait servir un apéro géant aux couleurs de KTM. Bien évidemment je me sens comme un intrus au milieu de tous ces journalistes. Je cherche d’autres gagnants comme moi depuis mon arrivée sans succès. C’est au bout d’une vingtaine de minutes seul que quelqu’un qui comme moi est aussi un peu dans son coin attire mon attention. Je décide donc d’aller engager la conversation. En fait c’est un journaliste d’un magasine anglais de Trail Adventure… On discutera pas mal de voyage à moto et on confrontera un peu nos avis sur les bécanes de voyage. Présentation presse Vient l’heure de la présentation presse. Petite salle privée de l’hôtel avec une 890 Adventure full options Powerparts au milieu de la pièce, ça en jette ! KTM sort le grand jeux, découverte de la moto sous un grand drap noir… différents intervenants nous font la présentation des caractéristiques et nouveautés du modèle. On terminera la soirée au restaurant de l’hôtel avec un très bon repas et hop au lit. L’Essai À 7h le lendemain, rendez-vous pour le départ. La moitié de notre groupe fait partie de KTM : 2 Marshalls, 1 chef ingénieur KTM et Andy le leader… de ce que j’ai compris, Andy est le manager des mécaniciens. Retenez juste que le mec a gagné Le RedBull Romaniac et que, accessoirement, il fait pilote pour les photos ou vidéos promotionnelles KTM. Le reste du groupe sont des gagnants du WAW, tout comme moi : un Chilien très sympathique qui fait du off-road en 1190R  – Raul –  et un couple ayant voyagé dans toute l’Europe pendant 4 mois en 690 Duke. Ces derniers sont les seuls du groupe sans expérience en off road. Et pour autant, le rythme est vraiment agréable. On alterne piste gravels et route avec un bonne cadence. On est trois devant à rouler fort et tout le monde s’attend à chaque changement de portion. Bref une super ambiance de rando trail organisée. Au milieu de la matinée on arrive au premier spot photo/vidéo, sur une piste forestière. Le professionalisme des prestataires est vraiment impressionnant. Le matériel est haut de gamme et la qualité des médias produits est dingue. On repart sur quelques sections et KTM nous a réservé un restaurant avec buffet pour le midi. De quoi recharger les batteries. La bascule On reprend la route, rassasiés, et c’est repartie direction un deuxième spot média. C’est ici que le couple nous abandonnera. La fille est fatiguée de la journée et son copain accuse aussi le coup. Ils se sont déjà très bien débrouillés pour des débutants. On se sépare donc, et là, Andy nous dit que la journée commence… C’est à ce moment que l’esprit KTM OFF-ROAD va se révéler. On va enchainer les pistes et les portions de route à fond la caisse. Il nous amènera sur des spots assez exclusifs, où clairement, sans expérience off-road, il aurait été impossible d’y arriver. De 15h au coucher du soleil c’est une explosion de sensations. Cette 890, pour comparer avec ma 790R, a un tableau de bord plus intuitif, un saut de vent typé rallye et des suspensions à l’interface entre les anciennes versions routes et les versions off-road de la gamme. C’est la moto la plus versatile et polyvalente de la marque à mon sens. Fin de journée On ramène les motos au garage de l’hôtel où elles sont nettoyées et vérifiées par une belle équipe de mécano pour la prochaine vague de journalistes. Il faut bien partager… On se posera ensuite dans leur atelier, avec Andy le chilien, et d’autres membres de l’organisation pour se boire une bière et reparler des pistes de la journée. Pour conclure, KTM sait parfaitement organiser ce genre d’évènement avec le savoir germanique et le souci du détail. Tout est très bien pensé pour que chacun profite au maximum de l’expérience. Bref à tout les utilisateurs de cette marque je ne peux que vous recommandez de tenter votre aventure. [...]
18 octobre 2022EQUIPEMENTSPROTECTIONS Ci dessous, une petite idée de ce qu’on porte comme matériels de protections durant nos trips moto : Protections VETEMENTS Ensuite en ce qui concerne les couches de vêtements généralement en sortie journalière on va utiliser de l’équipement d’enduro classique mais en voyage nous allons principalement utiliser un pantalon style randonnée avec des poches latérales et possédant un bonne resistance aux frottements. Geoffrey utilise la gamme UFPRO, très élastique au niveau de l’entre jambe il permet un bonne flexibilité pour enfourcher la moto. Pour le haut on utilisera le plus souvent des maillots d’enduro très légers et amples qui permettent soit de mettre une polaire en dessous pour les liaisons routières et les matinées fraiches ou bien de mettre par dessus nos vêtements de pluie GORE-TEX ou ciré type GUY COTTEN très encombrant mais réellement imperméable et résistant. LE GILET L’Arsenal Vest de chez KLIM porte bien son nom car elle permet vraiment d’en mettre beaucoup trop sur sois et de finir la journée avec les épaules KO. Vous pensez que je ne l’aime pas ? Vous avez tors je l’adore mais il faut bien faire attention à ne pas mettre n’importe quoi dedans, Voici mon setup : Cela fera certainement lourd pour certain mais j’aime avoir pas mal de matos sous la mains et je pense que c’est un vrai plus si on ne veut pas avoir à vider ses sacs pour sortir un objet qui va servir 10 secondes. Le spot GEN 3 est un accessoire qui est purement préventif car en sortie solo il est facile d’être éjecté de la moto. Si comme moi vous naviguez souvent avec votre smartphone, c’est dangereux de ne pas avoir un moyen à portée pour donner l’alerte au secours. [...]
18 octobre 2022BAGAGERIE / EQUIPEMENTSMOSKO RECKLESS 80L (V3) Pour notre utilisation se sont les meilleures sacoches pour le voyage à moto en off-road. Certes elle ne sont pas antivol bien que vous pouvez faire passer un câble métallique entre toutes les parties pour les sécuriser à la moto. Je vous entend déjà, oui elles sont chers. Il faut compter environ 750€ pour en faire l’acquisition mais honnêtement vous les garderais plus longtemps que votre moto. De plus si vous cassez ou déchirez quelque chose il est possible de faire passer en garantie. Vous pouvez retrouver le descriptif ICI . MOSKORECKLESS80LV3 Petite note pour les utilisateurs concernant la mise en place des straps, beaucoup font l’erreur et j’en faisais partie de mal positionner les clips. <— Voici la bonne façon Le volume des sacs étanches étant plutôt conséquent on vous conseille de trouver de petites poches en toiles pour compartimenter type organisateurs de voyage. Privilégier les produits en longueur vous permettra de ne pas avoir à sortir ceux du dessus pour attraper ceux du dessous. Hood Tank Bag (V1.2) Voila la plus grosse des sacoches de réservoir de chez MOSKO, peut-être encombrante, mais c’est la plus pratique, elle permet de contenir : Outils DroneBatteries de GOPROBatterie externe Le tout, proche des ports USB ce qui permet de out recharger en roulant, un vrai plus quand il s’agit de passer son trip en camping sauvage. Hood Tank Bag (V1.2) Plus d’information sur ce produit c’est ICI . SACOCHE GARDE BOUE Enfin, dernier accessoire de transport est cette petite sacoche dans laquelle nous avons généralement un kit de survie pour l’un avec : GarrotPansement compressif Kit Bobologie pour l’autre : Chambre à air Mini pompeKit réparation crevaison Pour plus d’informations c’est ICI . [...]
18 octobre 2022CAMPING / EQUIPEMENTSTENTE Tente VAUDE HOGAN XT auto portante avec une grande abside (surtout haute). Elle se monte tente intérieure à l’abri de la pluie et peut être montée double-toit seul. Le diamètre assez élevé des arceaux lui confère une bonne stabilité au vent. Certes ce n’est pas une ultra-light mais son abside est un parfait refuge pour manger lorsqu’il pleut et permet de stocker toute les affaires de moto à l’abris. TENTE VAUDE HOGAN XT A l’origine c’est une tente prisée des voyageurs à vélo. Nous avons dormis plus de 40 nuits au total dedans avec démontage et remontage systématique vu notre mode de voyage et vraiment c’est un abris robuste. Nous avons voulu prendre plus récent et peut-être plus léger mais elle nous convient tellement que nous n’avons pas encore trouvé une rivale à sa hauteur. Elle est également pratique dans le sens ou la partie intérieure est toujours à l’abris si on doit la monter sous la pluie. COUCHAGE En ce qui concerne le couchage on utilise tous les deux des matelas de sol type décathlon ultralight FORCLAZ TREK 700 SHORT et les duvets dépendant de la saison. POPOTE JETBOIL ZIP à gaz (petite version) valeur sur pour les conditions que l’on a pu rencontrer jusqu’à présent mais il est vrai que se fait ressentir l’envie de passer sur les réchauds à carburant type MSR. Nous utilisons également des assiettes pliantes très pratique par leur encombrement minimal. Parfaite lorsque nous avons fait quelques courses de produits frais pour manger une bonne salade par exemple. [...]
29 avril 2022VOYAGEVoyager seul implique forcement des épreuves à surmonter. C’est bien sur le TET ESPAGNE partie nord-est que j’expérimente ma première vrai galère en moto et j’ai bien cru devoir la laisser sur place pour aller chercher de l’aide dans un village “voisin”. La 1ère photo indique clairement une difficulté, passage étroit raviné sur le coté droit qui montre clairement une possible chute ! Hélas je m’engage certes à tâtons mais sans trop réfléchir. Moto toujours complètement chargée je m’avance et ne voulant pas tomber avec la moto je monte sur la butte à gauche tout en faisant avancer la moto à l’embrayage. Et arrivé à la toute fin, c’est ma roue arrière qui se dérobe, ou du moins le sol qui fini de s’affaisser et qui entraine tout l’arrière dans le ravin.. plus aucune autre solution que de la décharger et tenter de remonter la pente. Impossible de réussir dans le sens de la marche du coup demi tour. Une VRAI galère, seul je n’arrive pas à faire remonter la moto et pire, elle creuse et descend de plus en plus bas. A bout de force je hurle à l’aide sans grands espoirs.. C’est après plus de 20 minutes à tenter de la sortir et à bout de force je décide d’appeler tous les restaurants et magasins du coin. Bien sur, personne ne parlant anglais et mon espagnol étant inexistant, impossible de trouver du renfort. Mon salue se trouvera dans la sangle que j’ai ramené, trop courte pour s’arrimer à un arbre je trouve un buisson ras et l’attache solidement à sa base. C’est partie pour la sué numéro deux.. la technique est simple : coucher la bécane sur le coté, remblayer ma tranché avec des cailloux, tenter ma chance.. si ca avance recoucher la moto directement et sécuriser les centimètres gagnés en remettant la corde en tension puis recommencer. C’est au bout de 1h20 au total que c’est un succès. Morale de l’histoire : avoir une corde ou sangle de au moins 20mdécharger sa moto si un passage à l’air accidentogène réfléchir avant d’agir [...]
17 novembre 2021VOYAGEAttention coquinou faut lire l’article avant de consommer le meilleur en vidéo En Résumé Période : Fin Octobre/Début Novembre sur 14 Jours (incluant déplacement, retour et remise en condition). Motos : HUSQVARNA 701 Enduro 2019 / KTM 690 Enduro 2008 Itinéraires : Départ de CHAVES au Nord jusqu’au Sud-Ouest en suivant le TRANS EURO TRAIL (TET). Remontée par la côte via des pistes trouvées sur Wikiloc. Organisation : Départ de Bayonne en voiture avec la remorque. Dépôt de la voiture chez un particulier via le groupe Facebook du TET. Jour 0 Vendredi 23 Octobre, on finit le boulot à 12h. Toutes les affaires ont été préparées durant la semaine. On charge les motos sur la remorque, on rabat les sièges pour stocker les sacoches MOSKO déjà prêtes et c’est partie pour environ 7h de route. Arrivée à la frontière du Portugal, on prend contact avec Dave. Ce dernier a gentiment répondu à notre appel sur le groupe TET Facebook pour nous proposer un endroit sécurisé afin de laisser la remorque et la voiture durant notre TRIP. Il habite dans l’extrême Nord du Portugal, non loin de Chaves. Laissez moi vous expliquer… Dave et Wendy sont deux anglais qui ont décidé, il y a quelques mois, d’acheter une grande maison de vacances dans cette région qui les as rendu amoureux du Portugal. Lui est passionné de sport mécanique, pilote de camion et homme à tout faire pour différentes écuries de Formule 1. Il a pour projet justement de lancer sa maison d’hôte pour les voyageurs qui souhaitent visiter le pays en leur proposant le stockage de leurs affaires et un lieu d’échange et de partage de leur histoire. On est invité à dîner chez eux et on discutera de nos vies autour d’un bon poulet et d’un verre de vin. On ne se couche pas tard, direction l’hôtel, demain c’est le grand départ… Jour 1 Dave nous propose le matin de nous montrer un point haut magnifique de son village à travers des pistes offroad puis de nous accompagner jusqu’au départ du TET à 15 min de chez lui. C’est chose faite.. arrivés sur les pistes, dernières accolades et préventions amicales, et c’est partie pour l’aventure ! Niveau “ride” c’est la journée “prise de marque”. Donc on fait tous les ajustements et petites pauses nécessaires. On traverse nos premiers guets, et on se retrouve rapidement en montagnes. Le Nord-Est du Portugal est vraiment semblable au Pays Basque, en plus sauvage. C’est également là qu’on pourra se délecter ne notre première crevaison. On trouvera une clairière très calme aux abords de Bragance avec une rivière. Un bon feu, un bon repas, rechargement des batteries pendant la nuit et au lit. La première nuit n’est jamais la meilleure. Pas assez de fatigue pour bien dormir dans un nouvel environnement mais on sait comment ça se passe. Le lendemain matin on remballe et c’est parti ! Jour 2 Ci-dessus un barrage d’altitude en pleine zone montagneuse. “SERRA SERRADA“ Les paysages sont grandioses et le secteur est couvert de pistes toutes plus entretenues les unes que les autres. Les routes et pistes de la partie Nord du pays sont très sinueuses. Et malgré les plus de 240 km qu’on arrive à réaliser dans la journée, nous avons l’impression de ne pas avancer. Qu’à cela ne tienne, on compte sur le Sud pour être plus roulant. On se dirige donc doucement vers le fleuve ” DOURO ” qui marque la frontière avec l’Espagne. Les pistes sont folles.. rocailleuses.. des plaines.. des arrêtes.. une vue magnifique sur notre droite pendant des kilomètres. Au détour d’une fontaine dans un village minuscule, c’est intriguée qu’une mamie viendra nous proposer des pommes à l’heure du repas. Et malgré un refus poli de notre part, elle reviendra gentiment avec des pommes et des noix. L’échange est au départ compliqué car elle ne parle ni anglais ni français. Mais Xénia, parlant espagnol, réussit à discuter avec elle. Et ce n’est pas la seule portugaise qui nous propose son aide. Nous avons découverts les Portugais qui sont accueillants, gentils, ouverts et généreux. Les regards, les gestes et le cœur sont toujours là. <– 16h : le Karma du refus de pommes et noix Il est 17h on décide de commencer à chercher un endroit pour dormir et se laver comme d’habitude et c’est sur la piste du TET qu’on va trouver notre bonheur dans les gorges du fleuve. Le soleil se couche vers 18h15 (1h de décalage avec la France), on ne trainera pas pour se laver, manger et monter la tente. Jour 3 Réveil dans une brume féérique au bord du fleuve. On range tout, chargement des motos et sans échauffement on s’attaque à la remontée de la gorge par une piste assez raide et caillouteuse qui commencera à nous faire bien suer. Sortie d’affaire on continue notre route vers le Sud et les pistes deviennent globalement plus roulantes. Cette journée sera une des plus fatigante car nous avons vraiment eu des difficultés à trouver un spot pour dormir après une longue journée de roulage. On a finalement trouvé notre salue 8 km à l’Ouest de Vilar Formoso au bord d’une rivière à côté d’un magnifique pont. Malgré l’arrivée tardive et la fatigue. Le check de nos motos va nous forcer à laver nos filtres à air dans la rivière pour repartir sur de bonnes bases pour le reste de la semaine. On finit tout cela bien sûr dans le noir mais le spot s’y prête bien. On est à 5m de la rivière et un emplacement de barbecue se trouve juste à coté. C’est alors qu’à la nuit tombée, lorsque nous commencions le feu, nous entendons du bruit dans les fourrés. Et voila un petit pote qui va squatter avec nous jusqu’au lendemain en échange de quelques victuailles bien sûr. Jour 4 On s’est pas mal réveillé durant la nuit. Réveil glacial ce matin. Forcément au bord de l’eau, et entre deux vallons.. les selles sont gelées. On ne tarde pas à remballer nos affaires. On décide d’aller chercher le soleil en ville et surtout, sur conseil des potes, de prendre un bon petit déjeuner : Bolo de Caco, Torrada, Pasteis de Nata et un grand café chacun. C’est parfait le bar se trouve juste à coté de la station essence. On ravitaille le corps et les machines. On est partis ! La journée se déroulera plutôt bien et vu que nous commençons à accumuler pas mal de fatigue on décide de trouver un camping pour la nuit. C’est chose faite assez rapidement au bord du Lac Marechal Carmona. Geoffrey s’occupe de monter la tente une fois tout déchargé et Xénia la guerrière va à la superette du village voisin acheter des victuailles pour la soirée. Une douche et un bon repas chaud vont recharger les batteries. Jour 5 Après une journée sur des pistes plus roulantes et plus sablonneuses que les autres jours, on essaye de trouver un spot pour la nuit. C’est d’abord une grande piscine extérieure municipale sur la carte qui va attirer notre attention puis on va trouver à côté une sorte de pré haut type salle de fête en libre accès au bord de la rivière. C’est parfait pour nous abriter durant les petites averses prévues pendant la nuit. En plus il y a des toilettes en libre service ! On n’en demandait pas tant pour pouvoir bien se débarbouiller avant de dormir. Jour 6 Après une très bonne nuit bien abritée, on raccroche le TET et des pistes géniales vont dérouler devant nous. Grandes pistes agricoles entre de grandes parcelles de chêne liège. On en profite pour regarder sur google comment fonctionne cette arboriculture et c’est vraiment impressionnant. Pour résumer : L’arbre pousse entre 25 et 30 ans avant d’être écorcé. Appelée liège mâle, la première écorce est de faible qualité, très dure et irrégulière. Il faudra 9 ans de plus pour obtenir le liège femelle dont se servent les bouchonniers. C’est véritablement après un nouveau cycle de 9 ans qu’on obtiendra le liège le plus noble, destiné aux meilleurs vignerons. Au cours de sa vie, qui peut durer entre 150 et 200 ans, un chêne-liège produira 12 à 15 écorces. Ce qui nous donne des paysages magnifiques car suivant leur âges, les arbres ont des couleurs différentes. On avance bien, un super lac en marge du TET se dessine sur la carte. Let’s Go ! On s’installe face au lac, un vrai paysage digne de l’Afrique , on se croyait dans un Safari ! C’était sans attendre mère nature.. on finit de monter la tente et le vent commence à se lever sévèrement. On check l’application Windy.. tempête et grosses précipitations prévues.. Le temps passe et le temps se gatte. On décide de tout replier et trouver un arbis en dur. C’est après avoir pu échanger avec des locaux qu’on trouve un hôtel en plein milieu du village. Une bonne douche et un lit douillé sont au rendez-vous. La nuit passera en un claquement de doigt. Jour 7 Réveil pluvieux ce matin.. on check la météo, ils annoncent environ 8mm de précipitation par heure. Naïvement et courageusement on s’équipe complet en pluie prêt à en découdre. Il faudra environ 10minutes de route sous une pluie tropicale pour qu’on décide finalement de lâcher l’affaire pour la journée. Arrivée à Alcacer Do Sal, on trouve une charmante auberge de jeunesse avec une cours pour les motos, qui accepte de nous accueillir pour la nuit. On va pas s’ennuyer entre nettoyer les affaires, transformer la chambre en étendoir et bien sûr se détendre ! On l’a intégré, aujourd’hui on ne roulera pas. Petit billard, chocolat chaud, café, grosse sieste l’après midi.. cette journée nous fait le plus grand bien malgré nous ! On aura l’occasion de discuter avec quelques abrités comme nous.. tanto randonneurs, tanto voyageurs à vélo et d’anciens roulards à moto. Bien sûr tout cela dans un anglais plus qu’approximatif ! Jour 8 Nous revoila sur les pistes on redécouvre nos eucalyptus.. et des pistes de sables car oui on est maintenant sur la côte Ouest du Portugal c’est donc entre ville de vacance, champs de bétails et pistes de sables coupe feu qu’on évoluera toute la journée. On évolue doucement avec les conditions météos qui ne sont pas facile et c’est arrivé au alentour de Melides qu’on décide de ne pas pousser jusqu’à l’extrême Sud mais plutôt de prendre notre temps sur la remonté. Nous somme déjà tellement satisfait des pistes parcourues que demain ca sera direction le Nord ! Mais avant ca on doit trouver un spot pour dormir.. On longe l’océan dans l’espoir de trouver un camping mais tout est fermé. C’est en reprenant la route pour quitter les pistes sablonneuses que sur notre droite on observe pas mal de villas de vacances avec des piscines qui ont l’air inoccupées. On s’interroge, on hésite, on s’aventure à coté d’une de ces maisons en moto.. au pire on demande à camper dans le jardin si on voit quelqu’un qui sait ! Et c’est en faisant le tour de la villa qu’on voit caché entre de grands arbres à 200m un étrange monument.. on décide d’aller faire un tour. Et voila dans quoi on s’aventure. Un peu flippé au début on s’imagine plein de truck du style monument de secte etc.. c’est pas rassurant pour passer la nuit mais franchement quant on voit qu’il y a de l’électricité, des toilettes. On ne crache pas dans la soupe. Les motos se cacherons à l’intérieur pour la nuit et nous sur le premier étage. Couteau entre les dents, on mange et on passe une belle nuit dans un cadre cosmique ! La légende raconte que c’est une villa de vacance de Christian Louboutin Jour 9 Début du retour, passage par la Costa de Galé. Petit tour de ferry avec une 30ène d’enduristes direction Setubal. On essaye de trouver une solution pour le téléphone de Xénia qui nous donne des signes de problème en ville puis on décide de trouver des pistes pour rejoindre la capitale et c’est le début des galères. On passe des piste avec des portails grands ouvert puis on se fait coincer en bas d’une pente bien raide par un arbre. Pas le choix on va passer les motos par dessus (photo de gauche). Ca va nous prendre pas mal de temps après pour trouver une sortie. On décide quand même de continuer sur les pistes, enfin pistes qui se transforment en singles tracks. Sur la photo de droite on devra sortir la sangle et laisser quelques goutes de sueurs pour monter cette côtes. J’entend au loin des enduristes qui doivent tourner pendant qu’on galère. C’est lorsqu’on fini de monter la moto de Xénia qu’on les voit débouler facilement par le chemin qu’on a emprunté. Ils en reviennent pas qu’on soit passé par la avec nos motos chargées. Ils entendaient nos moteurs cracher et ils savaient que quelqu’un galéré dans la zone et voulaient apporter leur aide. Vraiment 3 chiques types. On papotera un peu et ils nous proposerons le gîte mais Geoffrey veut avancer encore un peu et se sent pas d’aller chez des gens alors on sort avec eux des pistes, petites accolades et chacun reprend sa route ! Jour 10 C’est le matin, direction Lisbonne avec la visite du Christo. Plan drone oblige, petite photo du pont rouge style SAN FRANCISCO. On fait un micro tour dans Lisbonne mais avec les motos chargées et la circulation. Ce n’est pas un plaisir. On décide de reprendre la route vers le nord. Petite piste trouvé sur Wikiloc, on se fait bloquer par un tronc puis par un grillage.. on galère à trouver une sortie mais c’est chose faite. On mange un bout, direction le Palais National de Pena, magnifique lieu de rendez-vous des amoureux, mais impossible pour nous de monter jusqu’en haut en moto donc petite vu en drone mais le temps se gatte. Le drone prend un peu l’eau donc on décide de le faire revenir. En range tout puis direction la ville de Peniche. On empruntera quelques pistes mais le ciel se faisant de plus en plus menaçant on va tracer par la route pour atteindre un refuge. Et c’est littéralement à la seconde précédent une apocalypse pluvieuse qu’on va réussir à trouver refuge dans un lavoir de village. Palais National de Pena Jour 11 Geoffrey a fait sa meilleur nuit mais pas Xénia un peu anxieuse de se faire réveiller par la police pour squattage illégal. Encore et toujours.. remballage de toutes les affaires assez tôt pour ne pas trop se faire remarquer. Et voilà ce qu’on s’apprête à s’offrir. Notre premier ride sur une plage vierge de toute trace. On hésite, on débat et puis merde il est 6h30 du matin personne n’est réveillé et mère nature nous pardonnera c’est sur. On continu sur quelques pistes vraiment sympa en bord d’océan et une piste nous amène littéralement sur 5km de plage avant d’arriver dans le secteur de Nazaré. L’océan est bien houleux et c’est juste magnifique. On met grand gaz car on sait pas vraiment ou se situe notre légalité à ce moment la ! Arrivé sur le Surf spot du Portugal on se fait une petite pose drone et biscuit.. Geoffrey va se rendre compte que le capteur optique du drone a du prendre l’humidité durant le vol au dessus du château du coup pas d’image du phare. Mais croyez-nous la vue est aussi belle qu’en vidéo, tout est juste plus petit ! En route direction Leiria ou on va récupérer la jeune Rebecca qui vient nous rejoindre depuis Madrid pour quelques jours. On trouvera un spot de bivouac plutôt sympa où on fera un grand feu ! Celui-là même ou Xénia va réussir à faire cramer ses bottes de moto qui vont donc se transformer en Mid-sized Boots.. Jour 12 Réveil au aurores, on ne sait pas du tout a quoi vont ressembler les pistes, il est sur que récupérer des traces sur Wikiloc est souvent risqué, surtout en voyage mais on arrivera quand même à récupérer quelques itinéraires sympa dans des coupes feux et d’autres en long de rivière plutot fun avec d’énormes flaque ! On fera un arrêt à Porto au décathlon pour acheter du Gaz puis direction un camping pour la nuit. Hélas tout étant encore fermé, on va se trouver un petit spot au bord d’une rivière. Jour 13 Aujourd’hui Rebecca nous quitte alors on décide de faire un petit déjeuner dans un café histoire de chiller au soleil avant les accolades ! Avec Xénia on décide de tester encore quelques itinéraires car on est vraiment plus très loin de Chaves on estime y arriver dans la fin de journée. On prend quelques traces sympa du genre chemins forestiers puis tout se rétrécis de plus en plus jusqu’à tomber dans des Singles avec des ornières de 50cm qui laissent pas de place à l’erreur. On arrive à sortir de la sans devoir faire demi-tour et un arrêt bien mérité s’impose ! Voici le spot d’arrivé : Nous sommes le 5 novembre on arrive à la tombé de la nuit chez Dave et on décide de charger les motos, faire le plein et de rentrer directement après toutes ces péripéties. Jour 14 Arrivé vers 4h du matin après la nuit complète à rouler, déchargement des motos et au dodo le reste on verra une fois reposé. CONCLUSION ALLEZ BISOUS MERCI POUR LA LECTURE A CONSTRUIRE ICI GALERIE PHOTO NON PRESENTE SUR L’ARTICLE [...]
20 juillet 2020VOYAGEA REGARDER APRES AVOIR LU BIENSUR COQUINOU En Résumé Période : Juillet 2020 sur 6 jours de roulage pure et 4 jours sur place. Motos : KTM 690 Enduro 2010 avec Kit Rally / KTM 690 Enduro 2008. Itinéraires : TRANS-EURO-TRAIL : ALLER départ de Bayonne par les petites routes direction le Sud de Oloron-Sainte-Marie pour débuter les pistes. Direction Andorre puis TET Espagnole vers Barcelone. RETOUR : départ Barcelone piste du TET Espagnole jusqu’au niveau de Huesca, passage sur la partie française. Organisation : Départ directement en moto autonome. Prélude Je vous passe la préparation des motos qui a été grandement facilité par le COVID.. oui nous sommes en Avril 2019 et le COVID pointe le bout de son nez. Obligez de rester à la maison ? Quoi de mieux pour préparer un voyage qui n’aura peut-être pas lieu donc ni une ni deux on se met au boulot.. et on va pas chômer ! Monter un Kit Rally pour moi à l’époque est un vrai casse tête, notice en anglais.. outils manquant.. notions de mécanique simple pas maitrisées, bref on a fait des erreurs.. on a tester des trucks, on a cassé des trucks.. plein de trucks.. mais bordel qu’est ce qu’on a appris en se lançant la dedans. Certes je n’avais pas encore l’expérience ni la patiente pour partager ce que j’apprenais avec Xénia mais c’était passionnant de se retrouver confronté à des problèmes et de se démener pour les résoudre avant la date butoir qu’était début Juillet 2020, date à laquelle Xénia avait pris ses vacances. ITINERAIRES Choix très simple et on pourra dire “classique”, dans toute nos recherches le TRANSEUROTRAIL. Le TET comme on l’appel c’est plus de 51 000km de pistes diverses et variées qui vous permette de sillonner l’Europe en long, en large et en travers bref c’est une pieuvre en expansion qui vous veut du bien grâce à une communauté bienveillante ou chacun travail pour l’autre. CHRONOLOGIE Jour 1 Il est 13h pétante, départ de Bayonne par la route direction le Sud de Oloron où débutera notre Trip, on passera la nuit dans un champs 2h après avoir entamé nos premiers passages off-road. Jour 2 Passage sur les pistes avant Andorre direction le sud des Pyrénées pour rejoindre les pistes espagnoles. Honnêtement la plus belle partie du TET Pyrénéen. Pistes très roulantes et paysages sublimes au rendez-vous. Côté espagnole, on trouvera refuge pour la nuit dans une forêt ou une source d’eau donne avec abondance. Jour 3 Cap à l’EST progressivement par les pistes direction Barcelone. Fin de journée, vers 18h on décide de finir le trajet par la route histoire d’arriver chez la sœur de Xénia avant l’heure du diner. Jour 4 à 7 Check des motos, plages, chill, profiter de la famille. Jour 7 On est repartie ! Direction les pistes espagnoles du sud des Pyrénées sous une chaleur accablante ! Jour 8 Les pistes sont folles mais la température frôle les 35 degrés. La technicité du terrain ne permet pas aux motos de refroidir correctement et c’est celle de Xénia qui va commencer à afficher des signes de surchauffe jusqu’au voyant de température d’huile qui commencera à s’allumer. S’en est trop. On se trouve une superbe rivière pour faire une pause et manger un bout. C’est ici qu’on décide de prendre la route pour rejoindre le coté Français qui devrait être un peu plus frais. De plus on connait les pistes donc on sait qu’on devrait avoir un rythme plus roulant. On arrivera le soir à un magnifique restaurant dans un vallée sous un couché de soleil grandiose. Le restaurateur intrigué par notre mode de voyage nous proposera la salle ou il stock ses chaises pour dormir et c’est avec grand plaisir qu’on acceptera. Jour 9 On ne le sait pas encore mais aujourd’hui sera notre dernier jour de roulage. On se réveil assez tôt enthousiaste à l’idée de reprendre des pistes ! La chaleur et toujours présente et chaque arrêts pour les passages un peu technique agace les sens. On trouvera un arbre en plein milieu d’une route et Geoffrey décidera de le couper pour “rendre service à la communauté”. La tache se révélant bien plus difficile que prévue, on décidera, étant à environ 30km de Bayonne, de tracer par la route pour rejoindre notre appartement. CONCLUSION MERCI POUR LA LECTURE ! [...]
17 juillet 2020RIDER,née un an après Geoffrey quasiment jour pour jour. Après avoir grandie en Afrique et surtout Nouvelle-Calédonie, je fais mon lycée et mes études en France (Avignon, Metz, Montpellier…). Ayant été bercée par les histoires d’aventures et de voyages de mon père en Afrique – à dos d’une Ténéré 650 et Honda Dakar 650 au Rwanda, d’une Suzuki DR 600 en NC – J’ai toujours été attirée par les motos. Mais les expériences se limitaient, jusque là, en tant que passagère. Ce que j’ai adoré et j’adore toujours  ! D’autant plus derrière un motard expérimenté comme Geo 😉. Mais après 5 belles années passées en Polynésie française, je me stabilise géographiquement. Je débarque au Pays Basque pour rejoindre cet homme. Et ça y est je passe le permis en 2020 ! 8 ans après Geoffrey… Qui a donc bien plus d’expériences que moi et qui me guide et me conseille au mieux pour débuter cette aventure côte à côte. Une KTM 690 Enduro de 2008 m’attend chaudement. Avec laquelle je m’entraîne sur les pistes offroad du Pays basque, accompagnée de mon acolyte. Je n’ai donc pas commencé classiquement par de la route sur une roadster. Et pour tout avouer, avant de passer le permis, commencer par du offroad c’était pour moi : griller des étapes. Mais j’ai eu confiance en Geoffrey et c’était lancé. Me voilà mordue. À peine 2,5 mois après mon permis nous partons pour notre 1e roadtrip sur le TET… oui oui 2,5 mois, alors qu’avant ça je n’avais jamais, mais alors jamais conduit de moto ou de scooter. [...]
17 juillet 2020RIDER,né en 1990 à Metz, je passe mon permis moto à mes 21 ans en 2012 une fois que j’ai quitté le foyer familial et qu’un job stable s’offre à moi. Première moto, premières erreurs j’achète un Z800e neuf que je m’empresse de mettre dans un fossé 4jours avant de passer l’examen de conduite du permis moto.. faut penser que j’aimais déjà le off-road à l’époque.. Je passe ensuite mes 2 premières années de permis dessus, combinaison full cuir en essayant non sans quelques succès de faire frotter les sliders avec les copains. En 2014 je déménage dans le pays basque et la j’ai la meilleur idée de ma vie, j’achète un KTM 690 SMC Prestige de 2007 que je vais garder plus d’un an et avec lequel je vais vraiment apprendre à conduire.. c’est comme ca que j’évolue vers une KTM 690 SMCR 2015 pour continuer dans l’esprit et apprécier de plus en plus la conduite assis et sportive. En 2016 j’achète un 990 SMT que je garderais seulement quelques mois.. amoureux du moteur mais pas de la consommation ni de la chaleur.. L’envie me prend de retourner sur un roadster et quoi de mieux qu’une TRIUMPH Speed Triple R de 2012 pour ca ? Enormément de plaisir de conduite, les motos précédentes typées supermotard m’ont vraiment débloqué quelques cases dans le pilotage et j’enchaine les sorties de groupe assez sportives puis mes premiers tours de piste à Arnos. En 2018, la légèreté et les cols me manquant, je troque la Speed contre un SUZUKI 400 DRZ que je ne garderais pas longtemps car le besoin d’avoir une moto plus capable pour la route se fait sentir.. Et c’est une DUCATI 1100 HM EVO SP qui trouvera sa place chez moi.. c’est vraiment la ou je vais commencer à faire de la mécanique de bas niveau.. Changement de courroie de distribution.. pose d’une boite à air ouverte, changement de collecteur, peinture de tout les plastiques.. Cartographie sur mesure.. une moto bestiale.. trop bestiale.. tellement que je ne vais la garder que quelques mois car je ne me sentais pas alaise à son guidon avec un train avant selon moi peu rassurant. L’opportunité de l’échanger contre une Speed Triple R 2015 va se présenter et je vais en faire une moto de duo avec une poignée passager “Homemade” qui ravira Xénia à cette époque ma fidèle passagère. C’est au bout de nombreuses interrogations personnelles que je décide de prendre une KTM 1190 Adventure S, une occasion qui se présentera car son propriétaire cherchait lui même une Speed Triple. C’est vraiment à ce moment la que le déclique d’aventure à moto se fait, oui désolé c’était un peu long et soporifique comme cheminement mais avec Xenia on decide un week-end d’aller visiter l’île de Gaztelugatxe en Espagne. Recherche d’itinéraire.. confection de sacoche de fortune.. top-case plein à craquer.. on trouve un itinéraire par les petites routes de contrebandes Espagnols et GO. Un week-end fou alliant moto, tourisme et paysages sublimes. Bref une bulle de bonheur de laquelle va découler tous nos projets de voyage. De ce TRIP découle l’envie de mettre des pneus mixtes et de chercher des pistes non bitumés et c’est chose faite, mais quoi de plus dure comme apprentissage que de commencer l’off-road avec une moto de 240kg et des jantes tailles route. C’est pourquoi la raison et mon envie d’exploration après avoir pris quelques grosses suées avec la “grosse” me font partir vers le modèle phare de la catégorie : la KTM 690 ENDURO. J’en trouve une dans un état correct monté en supermotard non loin de chez moi du coup je saute sur l’occasion.. évidement, Youtube aidant, je tombe sur les videos de Lyndon Poskitt, ce mec fait le tour du mon sur un 690 préparé a sa sauce Rally et impulsif comme je suis, j’achète un kit rally avant même de tester la moto. S’en suit l’achat d’une 2eme 690, pour Xenia, et la préparation des 2 motos pour notre premier trip off-road en BINOME et pas en DUO, pour ca Rendez-vous ICI. [...]