Voyager seul implique forcement des épreuves à surmonter. C’est bien sur le TET ESPAGNE partie nord-est que j’expérimente ma première vrai galère en moto et j’ai bien cru devoir la laisser sur place pour aller chercher de l’aide dans un village “voisin”.
La 1ère photo indique clairement une difficulté, passage étroit raviné sur le coté droit qui montre clairement une possible chute ! Hélas je m’engage certes à tâtons mais sans trop réfléchir. Moto toujours complètement chargée je m’avance et ne voulant pas tomber avec la moto je monte sur la butte à gauche tout en faisant avancer la moto à l’embrayage. Et arrivé à la toute fin, c’est ma roue arrière qui se dérobe, ou du moins le sol qui fini de s’affaisser et qui entraine tout l’arrière dans le ravin.. plus aucune autre solution que de la décharger et tenter de remonter la pente. Impossible de réussir dans le sens de la marche du coup demi tour. Une VRAI galère, seul je n’arrive pas à faire remonter la moto et pire, elle creuse et descend de plus en plus bas.
A bout de force je hurle à l’aide sans grands espoirs..
C’est après plus de 20 minutes à tenter de la sortir et à bout de force je décide d’appeler tous les restaurants et magasins du coin. Bien sur, personne ne parlant anglais et mon espagnol étant inexistant, impossible de trouver du renfort.
Mon salue se trouvera dans la sangle que j’ai ramené, trop courte pour s’arrimer à un arbre je trouve un buisson ras et l’attache solidement à sa base. C’est partie pour la sué numéro deux.. la technique est simple : coucher la bécane sur le coté, remblayer ma tranché avec des cailloux, tenter ma chance.. si ca avance recoucher la moto directement et sécuriser les centimètres gagnés en remettant la corde en tension puis recommencer.
C’est au bout de 1h20 au total que c’est un succès.
Morale de l’histoire :
- avoir une corde ou sangle de au moins 20m
- décharger sa moto si un passage à l’air accidentogène
- réfléchir avant d’agir